Séance musicale en petite section de maternelle avec des tambours, des timbales et notre "xylophone électrique".
L’atelier repose sur la construction d’instruments de musique et la pratique instrumentale, pour aboutir à la réalisation d’un conte musical, d’une chorale accompagnée, d’un spectacle musical. Tous les publics peuvent être concernés dès la petite section de maternelle, sous forme de classes découverte(transplantée ou non), en centre de vacances.
Il peut aussi s’adresser à un public adulte pour dynamiser un groupe, une équipe, etc..
Les instruments sont simples et variés, faciles à construire avec des matériaux courants. Ils prennent modèle sur les instruments traditionnels du monde.
Le parc instrumental est renforcé par l’utilisation d’un “xylophone électrique”. Il s’agit d’un clavier qui se joue comme un xylophone, ce qui permet une grande facilité d’apprentissage et de jeu. Il commande un ordinateur qui peut produire une grande diversité de sons (classique, traditionnels, jazz, elcetro etc). Il est réglé pendant l’atelier par les élèves.
– Le geste instrumental, en extériorisant le phénomène de la pulsation autour duquel s’organise le rythme, en affine la perception et la conscience.
– Chacun est amené à prendre en charge des éléments différents de la musique. Par-là, il peut affirmer son individualité au sein d’une réalisation collective. Il s’agit là d’une socialisation passant par l’épanouissement individuel. Musicalement, et sur le plan moteur et mental ceci se traduit par une meilleure indépendance.
– Les participants sont amenés à construire et développer des intentions qu’ils formulent d’abord par la voix (cellules mélodiques ou rythmiques, élaboration d’un conte ou de chants…), pour les réaliser ensuite par le geste.
– La pratique instrumentale affine la motricité.
– Sur le plan de la culture générale:
* ouverture sur d’autres cultures à travers leurs instruments de musique.
* meilleure conception de ce que sont les instruments de musique et des liens qu’ils entretiennent entre eux.
Enfin, en situation de créativité, on peut être amené à s’exprimer d’une manière différente de celle qu’on utilise habituellement. C’est l’ouverture de nouvelles voies de communication.
Comme le chant, le geste instrumental doit être la manifestation d’une volonté.
La pratique musicale la plus immédiate, à la portée de tous, repose sur la voix.
La voix est un moyen de préparer le passage à l’instrument.
A partir de chansons apprises ou connues, on tire des rythmes simples que les participants scandent ensembles, puis réalisent en percussions corporelles.
Le premier instrument de musique est le corps humain lui-même. Le son qu’il émet peut être celui de la voix.
Un autre moyen de produire un son est de frapper le corps de façon précise.
Un bon exemple est le frappement des mains sur différentes parties du corps:
– En frappant les main entre elles on obtient un son sec, qu’on pourra nommer TA.
– En frappant les mains sur le haut du buste, on obtient un son plus sourd, plus grave, qu’on pourra nommer DOUM.
Ainsi, le corps pourra produire une alternance de sons aigus et graves (d’autres ressources corporelles sont exploitables), qui pourront s’appliquer aux rythmes à jouer sur les instruments.
On pourra par exemple jouer du tambour en frappant la peau avec une main nue et une baguette.
La main nue produit le DOUM, la baguette produit le TA. Les rythmes que l’on apprend oralement sont une alternance de DOUM et de TA.
En d’autres termes, par l’instrument, on doit produire un son que l’on chante intérieurement; l’instrument de musique est un médiateur.
Sous la forme d’une classe découverte (au sein de l’école, ou transplantée):
La classe découverte dure au minimu une semaine à temps complet, avec une ou deux classes simultanément.
L’activité se déroule en collaboration avec un autre adulte: professeur ou animateur selon la structure d’accueil.
La semaine comprend la réalisation d’un conte musical avec instruments construits par les participants donné en spectacle en fin de semaine, ou enregistré sur un CD.
Les instruments construits restent la propriété de l’établissement à la fin de l’atelier.
D’autres projets peuvent s’étaler sur une période plus importante (par exemple colonies de vacances, développement de l’esprit d’équipe pour un groupe en formation etc..
Projet sur une journée consacrée à la construction d’une famille d’instruments.
D’autres modes de fonctionnements peuvent être envisagés, n’hésitez pas à nous consulter.
Deux flûtes, deux xylophones et une batterie : extrait d'un conte musical réalisé par deux classes de CE2 lors d'une classe découverte d'une semaine.
Les participants construisent des instruments de musique simples, adaptés d’instruments traditionnels du monde entier. Les critères de choix se font selon l’âge du public et ses possibilités, la durée du projet.
Les objectifs ont aussi leur importance.
Si les participants doivent créer eux-mêmes la musique illustrant un texte, le temps laissé à la construction est très sensiblement réduit. La diversité des sons instrumentaux sera assurée par le “xylophone électrique”.
On construira un nombre de tambours correspondant par exemple à une demi classe.
Ceci permettra l’apprentissage d’un répertoire commun de rythme en grands groupes.
Ces rythmes seront ensuite décliné de diverses façon sur le “xylophone électrique”: diversité des sonorités instrumentales, diversité des hauteurs de sons, de leurs durées etc..
Si on souhaite mettre d’avantage l’accent sur la construction, alors l’intervenant proposera un texte dont la musique est déjà prête et composée en fonction des instruments à construire.
Certains instruments sont difficiles à construire mais faciles à jouer, pour d’autres, c’est l’inverse. Toutes les familles peuvent être représentées: percussions, vents et cordes.
La musique est composée en fonction des possibilités des instruments construits, ce qui permet une technique instrumentale minime.
Par exemple, une ritournelle instrumentale peut être écrite pour un ensemble de flûtes à deux trous, donc produisant trois sons.
Il n’est pas nécessaire de maîtriser les doigtés plus complexes que nécessite chaque note d’une flûte à bec “standard”.
De même, le “xylophone électrique” sera réglé de manière à ne produire que les notes nécessaires.
Pour jouer, par exempe, une mélodie de six notes, on pourra la diviser en deux fois trois notes.
Deux enfants peuvent alors jouer en alternances en reprenant un rythme appris au préalable sur les tambours.
Cette étroite relation entre la musique et les instruments permet de réaliser rapidement des pièces musicales.
Cet allégement de la technique instrumentale permet de concentrer le travail sur la pulsation individuelle et collective, ainsi que sur la qualité du son.